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La mémoire, véritable moteur du fonctionnement humain, est pourtant l’une des fonctions les moins protégées au quotidien. Un constat préoccupant, alors que 70 % des personnes dans le monde souffriraient de maladies neurologiques, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Face à cette réalité, la spécialistes de la santé et phytothérapeute, Nzouga Antchandyet Jessica, Conseillère en plante médicinale multiplie les alertes : les troubles de la mémoire ne sont pas une fatalité, mais ils trouvent leurs origines dans de nombreux facteurs, naturels ou pathologiques.
Des causes naturelles et liées au mode de vie
Le vieillissement demeure l’un des premiers responsables. Avec l’âge, les capacités de concentration et de mémorisation ralentissent.
Mais le manque de sommeil, le stress chronique et la fatigue mentale contribuent également à fragiliser les fonctions cognitives.
L’hygiène de vie n’est pas en reste. Une alimentation pauvre en nutriments essentiels, vitamines B1, B6, B12, vitamine D ou oméga-3, associée à une forte consommation de sucre, d’alcool ou de graisses saturées, altère progressivement les neurones.
La sédentarité, elle, réduit l’oxygénation du cerveau, aggravant ces effets.
Maladies, médicaments et environnement : une menace silencieuse
Les pathologies neurodégénératives telles qu’Alzheimer ou Parkinson figurent parmi les causes médicales les plus connues. Les accidents vasculaires cérébraux (AVC), les traumatismes crâniens, mais aussi la dépression et l’anxiété peuvent également provoquer des pertes de mémoire, parfois sévères.
Certains médicaments, notamment les somnifères, anxiolytiques ou antihypertenseurs, sont régulièrement pointés du doigt pour leurs effets secondaires cognitifs.
À cela s’ajoutent les facteurs environnementaux : exposition aux métaux lourds (plomb, mercure, aluminium), pollution ou substances chimiques susceptibles d’endommager durablement les cellules cérébrales.
Prévenir plutôt que guérir
Pour les spécialistes, la prévention repose avant tout sur une hygiène de vie saine : sommeil réparateur, activité physique régulière, alimentation équilibrée et variée.
Les plantes médicinales, telles que le ginkgo biloba, le romarin, le curcuma ou le gotu kola, ainsi que des produits naturels comme le miel ou la banane douce, sont de plus en plus utilisées pour leurs vertus protectrices du cerveau.
La stimulation intellectuelle, lecture, jeux de mémoire, apprentissage continu, demeure enfin un pilier essentiel pour entretenir ses facultés cognitives au fil du temps.