Michel Régis Onanga Ndiaye le nouveau Président de l’assemblée nationale Credit:© 2025 D.R./Le Radar
Dans une séance inaugurale à huis clos tenue ce lundi 17 novembre au Palais Léon Mba, Michel Régis Onanga Ndiaye, ancien ministre des Affaires étrangères et député du 1ᵉʳ siège d’Etimboué (Ogooué-Maritime), a été porté à la tête de l’Assemblée nationale de la Ve République.
L’élu de l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB) a remporté le scrutin avec 99,29 % des voix, 141 voix sur 142 votants. L’élection du bureau s’est déroulée conformément à la résolution n°001 du 4 février 2013 portant règlement intérieur de l’institution. Ce scrutin, marqué par une quasi-unanimité en faveur du nouveau président, ouvre officiellement les travaux de la 14ᵉ législature, la première de la Ve République.
Un bureau largement dominé par l’UDB
Le bureau élu affiche une nette domination du parti au pouvoir, l’UDB, qui rafle la majorité des postes stratégiques :
Vice-présidences :
• Eloi NZONDO (UDB), 1er vice-président
• Jeannot KALIMA (PDG), 2e vice-président
• Marie-Paulette Parfaite AMOUYEME OLLAME ép. DIVASSA (UDB), 3e vice-présidente
• Roland MATSIENDI (UDB), 4e vice-président
• Adèle Sylène BINDANG ONDZIGUI ép. MINTOGO (UDB), 5e vice-présidente
• Huguette TSONO (UDB), 6e vice-présidente
Questure :
• Mesmin Boris NGABIKOUMOU WADA (UDB), 1er questeur – 98,51 %
• Nadine Murielle OGOULA (UDB), 2e questeur – 95,52 %
Un enjeu institutionnel majeur
L’Assemblée nationale, rappelons-le, a pour missions de voter la loi, consentir l’impôt et contrôler l’action du gouvernement. Avec un bureau presque entièrement acquis au parti au pouvoir, certains observateurs s’interrogent déjà sur la capacité réelle de la chambre basse à exercer un contrôle indépendant sur les politiques publiques et les décisions de l’exécutif.
Une question centrale demeure : le pluralisme interne sera-t-il suffisant pour garantir un véritable contre-pouvoir ?